Le
gouvernement togolais a annoncé que les élections législatives et régionales
ont été reportées et devraient se tenir au plus tard à la fin du premier
trimestre 2024, évoquant des contraintes sécuritaires dans certaines régions du
pays.
En effet, Yawa
Kouigan, porte-parole du gouvernement togolais a déclaré que « Le
président de la République a instruit le gouvernement de prendre sans tarder
toutes les mesures pour permettre d’organiser les prochaines élections, au plus
tard à la fin du premier trimestre de l’année 2024, en tenant compte de la
persistance des défis sécuritaires pour garantir à tous, candidats, électeurs
et citoyens, la sécurité nécessaire sur toute l’étendue du territoire
national ».
Pour sa part,
l’opposant Gérard Adja de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) a
souligné que « Nous ne pouvons pas accepter cet argument (questions
sécuritaires) parce qu’il est vrai que la partie septentrionale, c'est-à-dire
la préfecture de Kpendjal, est aujourd’hui en proie à des questions de
terrorisme. Si on a pu recenser des électeurs dans cette région, on aurait pu
également faire des élections sans aucun problème ». En sus, Gérard Adja a
déploré que le mandat de la « CENI », la Commission électorale
nationale indépendante, a expiré sans qu'aucune action n’ait été encore
entreprise pour son renouvellement.