Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la
Santé « OMS », depuis le début de l’année, et jusqu’au 12 novembre
2023, 12 569 cas suspects de Mpox (appelée auparavant variole du singe),
dont 581 morts, ont été signalés en République Démocratique du Congo « RDC ».
D’après ce rapport, « Il s’agit du nombre de cas
le plus élevé jamais signalé pour une année, certains dans des zones
géographiques qui n’avaient jamais fait état de cas de Mpox auparavant, y
compris à Kinshasa, Lualaba et le Sud-Kivu »
Actuellement, l’OMS et le ministère de la Santé de RDC mènent une
mission ensemble afin d’« évaluer la situation dans le pays ». Par
ailleurs, les spécialistes ont prévenu d’une probabilité d’épidémie à plus
grande ampleur du Mpox en raison de nouvelles caractéristiques de transmission
par voie sexuelle d’un variant du virus.
Cette maladie qui a été signalée pour la première fois en 1970 en RDC, se caractérise essentiellement par des éruptions cutanées ou lésions, pouvant survenir dans la bouche ou sur les organes génitaux. Des poussées de fièvre, des maux de gorge ou des douleurs ressenties au niveau des ganglions lymphatiques peuvent les accompagner.
A noter qu’à ce jour, le taux de mortalité du virus s’établit à 4,6 %.